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Mémoire virtuelle d'une ide
28 juin 2015

Héloïse et Abélard façon Jean Teulé

Héloïse, ouille !

Il n'y a rien à dire sur le style de Jean Teulé identique à lui même : la même recherche dans le procédé d'écriture, fouillée, recherchée et extrêmement savoureuse pour qui aime, comme moi, la même curiosité inquisitrice qui nous amène au coeur de l'histoire réelle où l'imagination de Jean Teulé produit le reste jusqu'à nous faire partager l'intimité des personnalités choisies. Mais pour une fois, c'est à mon goût moins jubilatoire, le sujet de l'amour d'Héloïse et d'Abélard relève du mythe alimenté par nous tous, et appartenant par ce procédé à tous et à personne à la fois; Par ce livre, Jean Teulé nous livre un Abélard dont l'amour au final ne tient qu'à ses attributs de mâle, et qui le sublime cet amour profane, une fois émasculé, en l'amour du Christ, ce qui bien sûr ne comble pas la tendre Héloïse qui par amour pour son mari se fait nonne elle qui ne croit en rien sauf en l'amour d'un homme. Bien sûr c'est le choix de Jean Teulé de faire d'Héloïse une éternelle grande amoureuse qui seule au final se chargera de faire le lien entre le vivant Abélard châtré et complexé et l'Abélard défunt qui retrouvera sa virilité en enfonçant la tête de son fémur dans le bassin de son Héloïse fort patiente. Quel farceur ce Jean Teulé qui restitue à Héloïse ce petit élément viril qui manqua si fort aux deux amoureux. Et les restes de ces deux amants se retrouveront mêlés ainsi pour l'éternité, ouf l'amour est sauf ! Un peu démystifié l'Abélard à mon avis par le récit de Jean Teulé en ce qui concerne son amour pour Héloïse nettement plus rigolote d'ailleurs, plus humaine, plus à la hauteur d'un ... heu qui donc au fait !!! diable l'amour fou résistant à tout ne serait il que du côté des femmes ? oui, oui, mutilons une femme et l'on verra si son amour ne s'épuise pas un brin, ou ne se spiritualise pas à la manière d'un Abélard ..

bon, soit, allez ... pff ! sans doute, sans doute.

Laissons la fin de ce message à Jean Teulé qui le mérite bien, forcément !

Les os du philosophe bousculé se sont déplacés, ont bougé. La tête (la tête !) d'un fémur s'est plantée entre les cuisses d'Héloïse et s'y enfonce. Elle qui, scolare, a suffisamment gonflé son précepteur comme quoi elle était plutôt vagina-a-a-ale, la voilà servie ! Redevenue épave éparse à tous les flots du vice de son amant complexé, elle le reçoit entièrement. Héloïse; ils en avaient une comme çà, tes jongleurs ?!

Moi, j'adore ! J'évoque bien entendu le style de Jean Teulé.

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