Miquel Barceló
Il faut un début à tout, une découverte d'un peintre encore inconnu de moi : Miquel Barceló, il m'en reste tant à découvrir. Au musée Picasso, une exposition un peu frustrante sur ce peintre espagnol prolifique dont on ne voit qu'un pâle échantillon, un parallèle avec la sculpture de Picasso qui ne convainc pas vraiment, mais quelques toiles et quelques sculptures qui à défaut de me le faire connaître bien, me laissent un peu moins ignare sur ce peintre là. De Picasso, il a la même boulimie d'art, à aborder sous toutes ses formes, dessins, peintures, sculptures assez parlantes comme cette Familia ( liée par un cordon ombilical tenace)
céramiques, décors d'opéra, décorations d'édifices comme la cathédrale de Majorque. Né à Majorque en 1957, une mère artiste peintre, école des Arts Décoratifs de Palma en 1973. C'est un bourlingueur ce peintre là, qui voyage à Paris, New York, Naples, Afrique, Patagonie. Les corridas l'inspirent, ses arènes sont singulières
et constituent un voyage de l'oeil au centre de la terre où au fond de l'abime sablé, excentrés et échappant au tourbillon, le torero et son taureau sont seuls au monde.
A vous revoir Monsieur, avec grand plaisir.