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Mémoire virtuelle d'une ide
9 décembre 2014

Château de Mercoeur commune de St Privat d'Allier 43

Château de Mercoeur St P d'Allier

A 1000 m d'altitude, au nord de Saint Privat d'Allier, un château fort qui appartenait à une branche de la puissante famille des Mercoeur, lignage qui apparaît comme les Bourbon à la même époque, lignage plus riche que les dits Bourbon mais qui sera moins prestigieux dans son devenir. La famille de Mercoeur originelle s'éteindra en 1321 avec la mort du dernier héritier sans descendance Beraud X. Les biens des Mercoeur passeront au petit fils d'Alixent de Mercoeur sa tante et de son troisième époux Robert III de Clermont. Cette Alixent même, Dame de St Privat d'Allier  qui se fera construire le château de Mercoeur par son père Béraud VII de Mercoeur sur les ruines d'un château construit au XI siècle.Château de Mercoeur

L'héritier prendra le nom de Beraud Ier dauphin d'Auvergne, Comte de Clermont, sire de Mercoeur. Le nom de Mercoeur apparaît pour la première fois en 911 dans une donation faite au chapitre de Brioude émanant d'Ithier II de Mercoeur, nom que l'on peut rapprocher d'un Itier (sans h) installé par Charlemagne en Auvergne en 778, mais aucun document ne le confirme. Bon je reconnais que cela donne un peu mal à la tête, ces histoires de famille; selon les auteurs, il peut y avoir des différences. Le fils d'Ithier II,  Béraud I dit Le Grand (939-980, mais les dates divergent) eut ribambelle d'enfants dont Saint Odilon abbé de Cluny né vers 962 à Saint Cirgues en Haute Loire; on retrouve en ce lieu un premier château à un Mercoeur situé à 14 km de Brioude en Haute Loire, ainsi qu'un second château construit dans le puy de Dôme en Ardes à 30 km de Brioude, démoli sous le règne de Louis XIII dont il ne reste qu'un pan de mur nommé le doigt de Mercoeur. Les terres des Mercoeur étaient alors entre Brivadois et Cantal.Mercoeur 3

Revenons au château du Mercoeur près de Saint Privat d'Allier, qui était alors possession comme les châteaux de Saint Didier d'Allier et de Rochegude d'une branche de la famille de Mercoeur : Alixent de Mercoeur 1245-1286 qui épousa en premières noces Pons de Montlaur en 1257 fit construire cette forteresse, qui permettait d'avoir vue sur Saint Privat et sur St Didier. Lorsque la branche Mercoeur s'éteignit en 1321, les Montlaur en devinrent les seigneurs puis cédèrent en 1390  le château de Mercoeur aux Du Saunier qui conservèrent le château jusqu'en 1764 où par alliance, le propriétaire fut Jean Martin de Matussières. Le château brûla lors de la guerre de Cent Ans, fut fortifié en 1439, puis en 1764, un petit corps de logis de style Louis XVI fut construit, arrêté par la révolution. En 1846 une descendante épousa le comte de Miramon Fargues.

Mercoeur

Depuis 1914, le château n'est plus habité, le logement ancien s'effondre, restent les tours en ruine et le bâtiment du XVIII.

Sources : Châteaux de Haute-Loire - Edition Watel, Histoire de l'Auvergne des origines à nos jours - Pierre Charbonnier, Internet.

 

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17 septembre 2014

Château de Vabres - Haute Loire

Vabres 43

Comme toujours, il est extrêmement ardu d'avoir un historique des grandes maisons du Vélay, surtout quand paresseusement comme moi on se contente de lire les recherches d'aucuns. Quelques faits précis donnent des dates, pour le reste un grand flou règne en ce qui concerne l'histoire de ces familles connues qui se mêlent et se démêlent par le jeu des mariages, de plus il est parfois difficile de différencier les suzerains qui possèdent le château des vassaux qui les ont en fiefs. On compte en Vélay 18 Baronnies, familles les plus puissantes du Vélay.

Les dix-huit baronnies diocésaines du Velay donnaient à leurs possesseurs, le droit de siéger aux assemblées des Etats  du Velay, présidées par l'évêque du Puy, comte de Velay, et composées des trois  ordres : l'Eglise, la noblesse et le tiers-état.

Château de Vabres à 1 km de Vabres en Haute Loire, château situé en Gévaudan à la limite du Vélay.

Vabres 2

Les barons de Montlaur sont les premiers possesseurs connus de ce château, en 1173 on retrouve le nom de Pons de Montlaur.

En 1223 Pons III de Montlaur fait hommage à l'évèque de Mende Guillaume de Peyre comte de Gévaudan de ses châteaux du Gévaudan dont Vabres et Douchanès en remerciement de son intervention armée contre son vassal rebelle Pons des deux chiens.

En 1285 les Montlaur l'inféodent à la famille d'Apchier, en même temps que les châteaux du Chambon et de Douchanez qui posséderont alors Vabres sous la suzeraineté de Mende et des Montlaur, ils y résideront sans doute très peu. 

1369 Guerin IV d'Apchier est seigneur de Vabres, le 14 Octobre il rend hommage à son gendre Guy de Montlaur qui a épousé sa fille Jaucerande. Les mariages à cette époque entre seigneurs ne sont que prétextes à prendre de nouvelles terres, à s'assurer plus de puissance. Le château  de Vabres servait essentiellement à garder le passage de l'Allier d'Alleyras situé dans le Vélay à Vabres situé en Gévaudan.

1513 Jacques d'Apchier est accidenté par la chute d'un arbre en son jardin de Vabres, il se voue à Dame du Puy et fut guéri de ses nombreuses blessures : il rendit hommage à la vierge par un tableau ex-voto conservé au musée religieux de la cathédrale du Puy.

1559 Jean d'Apchier délaisse le château de Vabres et devient seigneur de la Baume situé à quelques kilomètres de Vabres par son mariage, marié à Charlotte de Sinzelles Dame de la Baume en 1545. Il est fait mention de ce château dés 1301, il passa à la famille de Freycenet qui possédait également Sinzelles.

1579 Jacques II d'Apchier occupe Le château de la Baume. Le château est assiégé par le capitaine huguenot particulièrement sanguinaire Mathieu Merle qui brûle le château et fait prisonniers ses occupants. Il sera reconstruit. Par le jeu des alliances il passera au 19è aux Lusançay, puis à la famille de la Garanderie qui le possède encore aujourd'hui.Château de la Baume Alleyras

 

Quant au château de Vabres il sera d'abord délaissé peu à peu au profit du château de la Baume, puis rasé sous Louis XIV en 1667 par une sentence de la cour de justice extraordinaire dite grands jours de Languedoc  (commission qui succéda aux grands jours d'Auvergne) où plusieurs seigneurs du Vélay et du Gévaudan eurent des condamnations plus ou moins sévères (de la décapitation au bannissement en passant par biens confisqués) en représailles de faits qu'on leur attribua à tort ou à raison.  Ne reste de ce château que des ruines.    

Inféodation : Acte par lequel un suzerain cédait un château et ses terres à un vassal en échange de services (Aide militaire, financière). Par la cérémonie de l'Hommage, le vassal se met au service de son seigneur le suzerain. 

Sources : Châteaux de Haute-Loire Edition WATEL, Internet.

 

13 juin 2014

Château de Mirmande - Saint-Jean-Lachalm Haute-Loire

 Z'avez pas vu Mirmande, oh la la la la la la, où est donc passé ce château, je le cherche partout .... 

Mirmande 1

En Haute Loire, à vol d'oiseau à 2km 69 de Saint Didier d'Allier, à 1km à l'ouest de Saint-Jean-Lachalm, en direction des gorges de l'Allier, prendre à pied un chemin à gauche de la croix, voilà ce qu'indique un de mes bréviaires préférés  : Châteaux de Haute Loire Edition Watel ! bon, ils ne sont pas très précis dans leurs indications, faut dire que cela date de 20 années ce livre, plus simple aujourd'hui suivre l'indication via ferrata, c'est plus aisé, cela se corse ensuite, car point de ruines, de vagues indications sur un panneau, où l'on vous indique des rochers, et entre, à côté, Dieu seul a su peut être, l'emplacement du château..

Mirmande 2

Outre de rares vestiges introuvables du château haut perché sur des rochers, vous avez une vue vertigineuse qui domine les gorges de l'allier, d'ailleurs avec le château de Rochefort sur la même rive de l'Allier et le château de Vabres sur la rive opposée, les trois tours seigneuriales se situaient au dessus des passages de l'Allier, en des positions inaccessibles et seulement visibles de la rive opposée. Elles n'avaient aucun rôle militaire, aucune fonction défensive ou stratégique, mais étaient des emblèmes seigneuriaux qui marquaient symboliquement la présence de fiefs consacrés à la perception des droits de péage. De toutes façons, vue sa position, Mirmande était quasi imprenable. Au 12è siècle, les tours étaient carrées, puis furent rondes au 13è entourées d'aménagements annexes. Du château de Mirmande il ne reste que des vestiges minimes de murailles, l'empreinte d'une tour carrée dixit mon livre; la végétation dense, le lieu escarpé ne facilitent pas la recherche, et ce château disparu reste fantomatique pour le moment, en dehors d'un panneau qui nous le montre Vestige de Mirmande

 Et puis têtue comme un âne, je décide d'aller sur l'autre rive, et y vais sagement par la route, et d'un chemin mis à mal par les exploitants forestiers, je découvre l'autre face de Mirmande, prends des photos un peu à l'aveugleMirmande3

et découvre mon vestige de mur une fois la photo sur mon ordinateur, ce qui me procure une joie un peu niaise, je m'en rends bien compte !!!!

Mirmande château détail

Bon, c'est différent de l'image du panneau qui doit dater un peu et le mur se détériore tranquillement.

Côté pseudo historique, car il est difficile de réunir les écrits à ce sujet et d'en tirer quelque chose de fiable :  

On cite un Raoul de Mirmande issu des Mercoeur alliés aux Géorands (Gilbert Castanet Le Devès tome II) qui fut le père de Pierre de Mirmande né en 1130, ce Pierre épousera Guillemette de Naves. Il ira combattre les infidèles père d'un Raoul, Hugues et Bermond  qui lui succèdent à Mirmande. En 1163 Pierre de Mirmande et sa femme Guillaumette font une donation à l'Hôpital du Puy. Ce même Pierre sera capitaine châtelain du Krac des chevaliers situé en actuelle Syrie tandis que ses fils seront à Mirmande. En 1368 le château est assiègé par les troupes anglaises.On retrouve un François dit Louis de Montlaur baron de Montbonnet, seigneur de Mirmande par le jeu d'alliances qui me sont inconnues en 1480. Je perds la trace pour le moment des Seigneurs en possession de ce château qui possédait une chapelle et un cimetière. L'on peut supposer que les pierres de ce château servirent à construire les maisons de l'actuel Saint Jean Lachalm et de Conil. Le XV siècle verra la ruine de ce château. Une vue assez époustouflante et généralement ventée

Vue de Saint Jean Lachalm

 

15 mai 2014

Cereix - Haute Loire

cereix 6

Dites moi où, en quel pays ... mais où sont les châteaux d'antan ? Châteaux disparus des lieux, des mémoires, vous n'intéressez plus que les rats des bibliothèques, et pourtant des noms illustres s'y rattachent, des vies plus humbles en furent les serfs. Oubliés les puissants et les misérables, réunis dans une égale amnésie ! 
Aux alentours de l'an Mil, les châteaux apparaissent, édifices qui succèdent aux forteresses existantes donc restaurées ayant une fonction défensive et non résidentielle, ou carrément construits dans des sites inoccupés jusque là. Le Moyen Âge voit se développer des castra (castrum au singulier) qui associent résidence et fonction militaire. Les familles seigneuriales les plus puissantes les font construire et leur donnent leur nom. Ces châteaux deviennent également des centres d'exploitation agricole, des chefs lieux administratifs et politiques, lieux de pouvoir et de justice. Les seigneurs deviennent tout-puissants bénéficiant de revenus, redevances diverses : la féodalité se met en place, les vilains travaillent pour leur seigneur, sous sa protection et surtout sa domination.

Cereix village et site

Cerex situé à 3 km de St Jean de Nay fut une puissante forteresse après avoir été sans doute une tour défensive. Sa situation sur un neck basaltique était privilégiée. On peut penser que ce site fut occupé dés l'antiquité. La famille de Cerex se partage au gré des alliances avec les de Bulhon. En 1238, Pierre de Bulhon engage le château à l'évêque du Puy. En 1348 Béatrice de Cerex l'apporte en dot à son mari Hugues Vidal. Le château est vendu à Guérin VI baron d'Apchier en Gévaudan, et maître du château de Siaugues. Les d'Apchier feront de Cereix une de leurs résidences favorites, en le restaurant plusieurs fois jusqu'au 17è où la dernière de la lignée Marguerite duchesse d'Uzes s'y retire veuve. Ses descendants se contentèrent de percevoir les revenus sans entretenir le château qui commencera à se délabrer. La révolution n'arrangera rien, et les pierres du château serviront à construire les maisons environnantes.

cereix 5

Cereix 4

On peut d'ailleurs retrouver des pierres sculptées armoriées dans les hameaux proches. Seules les dépendances du château où habitait le fermier du domaine ont été bien conservées. Il s'agit bien sûr d'une propriété privée.
Sources : Châteaux de Haute-Loire - Maître d'ouvrage Régis Thomas - Editions WATEL

Ceirex 3

Seules quelques rares assises de pierre demeurent de ce puissant château où la nature a repris ses droits.    
Oubliés les puissants et les misérables dans une égale amnésie.
Et curieusement, cette idée me réjouit.
Vanitas ... etc
12 mars 2014

Château de Montbonnet 43

Montbonnet 3

Avec les manants, c'est simple aucune trace d'eux, avec les Seigneurs, ce n'est pas simple, on croit pourtant y arriver, mais les dates ne se recoupent pas toujours, les sources divergent, les dates différentes se succèdent selon les auteurs.

Le village de  Montbonnet situé en Haute Loire eut son heure de gloire, avec la puissante Baronnie de Montbonnet. Plusieurs familles seigneuriales se partageaient les terres, à force de mariages sans doute, les Mercoeur, les Polignac et les Montlaur. Montbonnet était alors un point stratégique, un col où devaient passer pélerins et marchands, les Montlaur originaires du Languedoc devinrent par des alliances de puissants seigneurs du Devès. Ils percevaient les péages des voies de circulation comme la Régordane, la via Podiensis, la Bolène. Bien sûr ils ne vivaient pas dans tous leurs châteaux mais y installaient des châtelains qui géraient leurs affaires. 

Avant l'an 1000, le château de Montbonnet était une sorte de tour de garde en boischâteau de l'an 1000comme celle ci en plus simple,peut être, vue l'exiguïté de la butteMontbonnet 43 elle appartenait probablement aux Mercoeur qui avaient déjà le château de Mirmande situé à quelques kms de Montbonnet, à moins que ce ne fut aux Polignac ou Solignac ou autres ! Les avis des historiens divergent à ce sujet. Le village se situait autour de la tour sur les flancs de la butte. Vers 1219, les Montlaur étaient en possession de Montbonnet, Cayres et Mariac, le château nommé dans les actes Castrum de Monte Boneti était alors re-construit en pierres, un nouveau village La Bonnette se créa en contrebas de la butte, puis un troisième auprès de la route qui fut construite. Depuis 1851 les 3 villages se sont regroupés au seul nom de Montbonnet.

En 1322 Saint Roch lors d'un pèlerinage au Puy aurait séjourné quelques jours au château de Montbonnet, une petite chapelle porte son nom. De 1359 à 1368, les troupes anglaises (guerre de 100 ans de 1337 à 1453) ravagent le Vélay, les châteaux dont Montbonnét assiégés. Les années suivantes ce furent les mercenaires de toutes nationalités dits les routiers et plus tard les Grandes Compagnies qui prirent le relais accomplissant vols, incendies, viols, tortures. Durant les rares trêves, les châteaux du Devès aux armes de Montlaur s'armèrent de créneaux, mâchicoulis, herses, fossés pour soutenir les attaques. En 1382, Montbonnet est si ravagé que les Etats du Vélay en réduisent les tailles. La branche des Montlaur faute de descendant mâle s'éteint à la mort d'Armand de Montlaur en 1439. Jeanne  sa soeur s'unit à la famille De Maubec qui prit la suite des Montlaur qui se maintiendra jusqu'en 1551 où un Raymond de Mourmoiron prendra la suite pour la laisser par sa fille à la maison d'Ornano. En 1589 Montbonnet un certain Pierre de la Rodde, capitaine-châtelain  ravagea toute la contrée et ce jusqu'en 1594 où il ira sévir un château plus loin. En 1631, le château hébergea contre son gré, comme bon nombre d'autres d'ailleurs, une compagnie royaliste lors d'un soulèvement du Languedoc contre Richelieu. Richelieu fera démanteler, par représailles, plusieurs châteaux du Vélay dont celui de Montbonnet en 1632 qui le sera partiellement. Richelieu sonnera ainsi le glas de l'aristocratie féodale. Laissés à l'abandon, ces châteaux serviront de carrière à diverses constructions (maisons, églises).      

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21 février 2014

Château de Siaugues Saint Romain - Haute Loire

St Romain

Nulle trace d'écrit en ce qui concerne ce château avant le 13ème siècle.

Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis était suzerain de moults fiefs du Vélay, Entre 1250 et 1263 le recensement de ses vassaux auvergnats fit apparaître la seigneurie de Saint Romain. 

Du corps de garde, s'entendent encore les bruits de guerre, les pavois des Arbalétriers, le sifflement des flèches d'archers, les fléaux qui frappent les armures, les masses qui s'abattent sur les têtes, les miséricordes, les javelots, les cliquetis en tous genre mêlés aux cris de terreur et de souffrance, une odeur de sang où se mêle l'acide aigreur de la peur se mélange à celle du feu  ..

Nous sommes en 1361, autour du château, sur la butte, une église, des maisons et des humains, un seigneur voisin Etienne de Vissac voulant s'emparer du château, ses gens d'armes brûlent les maisons et l'église qui seront reconstruites à Siaugues.

Nous sommes en 1372, durant la guerre de 100 ans, Armand de la Roue en conflit avec le Seigneur de Polignac, en compagnie de Robert Dauphin seigneur de St Ilpize  donne l'assaut au château de Siaugues Saint Romain, ils ont d'abord tenté sans succès l'escalade des forteresses de Polignac et de Solignac et se sont donc rabattus sur ce château dont les Seigneurs seraient les Beaufort-Canillac et les Bertrand vassaux des puissants seigneurs de Polignac.détail

Ils occupèrent un temps le château et furent ensuites vaincus, les sources à ce sujet restent malheureusement fort rares et assez évasives.  

En 1415 Gilbert III Motier de Lafayette 1380-1464, Maréchal de France, acquiert le château et le restaure, on peut supposer qu'il ne l'occupa que par intermittence, ses états d'armes glorieux et nombreux le prouvent, il légua à l'un de ses fils Gilbert IV ( mort en 1527) ce châteauSt Romain2

celui ci se lia aux Polignac en épousant Isabeau de Polignac. Un des derniers descendants de la branche qui hérita du château fut le père Joseph conseiller de Richelieu, il ne dut pas l'occuper beaucoup non plus, une duchesse d'Uzès l'acheta mais il n'abrita que des gardes. Le château fut pillé à la Révolution et alla à l'abandon.

Très proche de nous, une bande de jeunes américains vint le délivrer de sa prison de ronces, et l'une d'entre eux épousa l'actuel propriétaire des ruines. 

Les fresques murales du château furent détaillées par Léon Giron (1839-1914) peintre : article à lire sur le site Mémoires d'Auvergne.   

 

6 novembre 2013

Château de Ceyssac - Haute Loire

CEYSSAC

En cherchant le golf du Puy en Vélay, nous avons découvert un site que nous ne connaissions pas, dans une petite vallée pas loin du Puy, un petit frère au rocher de Polignac.

Ceyssac La Roche
c3

Ce château appartenait aux barons de Ceyssac. Il entra dans la famille de Polignac en 1130 lors du mariage de Guillemette de Ceyssac (née vers 1110 morte vers 1142) avec Pons II vicomte de Polignac (dcd en 1173). Je ne sais rien de plus de ce château pour le moment. (se renseigner en bibliothèque du Puy si sont en possession du livre de Louis de Becourt 'Histoire de Ceyssac 1916).  

Le rocher de Ceyssac est creusé de grottes. Dans l'une d'entre elles au pied du rocher, une chapelle troglodyte  édifiée au XII e siècle, affectée au culte jusqu'en 1873.

Chapelle troglodyte de Ceyssac selon représentation panneau

Celle ci, ainsi que les ruines du château sont privées. Paraîtrait que l'on peut la visiter lorsque le propriétaire est présent.

ceyssac1

  

29 janvier 2013

Château de Monistrol d'Allier

Monistrol 43

 Après les Dames de bois, une autre lubie à suivre se profile, elle concerne les châteaux autour de Saint Privat d'Allier d'abord ...Lubie à approfondir sur place, mais amorcée superficiellement à ce jour. Si un lecteur a plus de connaissance sur le sujet et souhaite m'en faire part, bienvenue !  Avant le X siècle, les châteaux étaient, selon quelques historiens, des forteresses publiques en bois non habitées mais constituant un point de concentration de troupes surveillant les envahisseurs possibles et manants du coin. 

 Monistrol d'Allier doit son nom à un petit prieuré "Monasteriolum" dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu depuis 1145.

Un château est attesté à Monistrol en 1277 et en 1377 dans les mains des Seigneurs de Peyre, notamment un Astorg de Peyre qui se plaint en 1286 que le bailli de Mercoeur en fonction pour Saugues a indûmment planté près du château de Monistrol des fourches patibulaires(gibet) aux armes de son maître. Source (Eveil de la Haute Loire14/1/94 Serge COLLIN°

Rien ne subsiste de ce site.

En 1537 mention est faite d'un prieur Saint Martin de Monistrol d'Allier.

Le 13 Septembre 1791, la mise en vente d'une propriété dépendant des bénédictines de la Chaise Dieu est affichée à Monistrol d'Allier, bien confisqué qui consiste en une vieille masure dite chapelle Saint Martin. Elle aurait été située dans le vieux bourg après le pont Eiffel, amorce d'un virage de 900 m qui fera suivre jusqu'au pont de Pouzas le cours de l'Ance. Sur un promontoire une petite villa, c'est là que se situait cette chapelle. Le lot fut attribué à 2 laboureurs Michel et Bourrel.

Sources :

L'Almanach 97, article Serge Colin Mai 1996

Le château de Monistrol  mythes et réalités  par André Séguron & Alain Thomas conférence en 2009 :  suivre cette piste, retourner en mairie.

 

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