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Mémoire virtuelle d'une ide
21 avril 2013

Les Gamins

Les Gamins

Film d'Anthony Marciano avec Max Boublil co-scénariste avec Marciano, Alain Chabat, Sandrine Kimberlain, Mélanie Bernier, des seconds rôles sympa dont Kheiron savoureux et inquiétant en homme politique iranien, Mélusine Mayance petite chanteuse tyrannique, François Dunoyer qui incarne la perfection faite homme. Chaque personnage est hors normes, outrancier mais terriblement humain dans ses excès.

 Un homme de 50 ans lassé de sa vie d'homme canapé-télé, incite son futur gendre à fuir le mariage, et l'entraine dans un classique pétage de plomb, filles-alcool-fric, tous 2 musiciens avortés  ...Bien sûr la militante épouse va aller voir ailleurs si son charme opère toujours, bien sûr la petite fiancée va séduire aussi, leurs 2 séducteurs sont chacun à leur façon des branquignoles et .... les 2 fêtards repentis reviendront dans les bras de leurs belles.

Comédie divertissante au comique pas toujours très fin, mais qui fait passer un bon moment. Il y a une certaine loufoquerie qui aurait pu être exploitée davantage.

Les Profs

 

Film de Pierre-François Martin-Laval à voir avec des petites filles ravies des gags qu'elles trouvent géniaux, côté humour, c'est essentiellement un comique de situation, de gestes, de caractère, de mots parfois, une sorte de farce donc. Alors on se moque bien que ce soit crédible ou pas, au final, je trouve que ce film pourrait être une bonne étude du procédé comique, pour un prof de français. Je craque, comme toujours pour Isabelle Nanty ....

 

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8 avril 2013

Sous le figuier. Quartet

Sous le figuier

Quartet

Pour ceux qui ne souhaitent pas mourir façon Haneke, 2 films tendres et sucrés comme les roudoudou, comme les petites souris en caramel et chocolat pour lesquelles, enfant, j'aurais vendu mon âme au diable, 2 petites douceurs donc à déguster si vous arrivez à la maturité, ou si vous adorez votre grand mère ..

Sous le figuier réalisé par Anne-Marie Etienne, avec Gisèle Casadesus, qui joue Selma âgée de 95 ans élégante et malicieuse vieille Dame sur le point de mourir qui transmet ses clés du bonheur à 3 êtres un peu perdus, avec Anne Consigny, Jonathan Zaccai et Marie Kremer. 

Quartet  réalisé par Dustin Hoffman avec moults vieux comédiens, musiciens, chanteurs d'opéra, dans une douceur anglaise, très smart bien sûr, cosy bien sûr, qui continuent à vivre leur passion, malgré les années. Délicieusement too much. 

   

2 avril 2013

Les Amants Passagers Almodovar

Les Amants passagers

A bord d'un avion en péril, que peut on faire ? prier ? hurler de terreur ? s'abrutir de somnifères ? paniquer ? et bien il y en a pour tous les goûts chez Almodovar, les fauchés sont endormis à leur insu par des somnifères, un steward prie pour tout le monde, et la classe aisée choisit d'oublier en forniquant à tout va ! Est ce un reflet de l'Espagne actuelle ? les pauvres subissent, les riches s'éclatent dans le sexe, l'alcool et les produits illicites, tandis que les aberrations financières se multiplient ?  no lo sé ... Almodovar joue avec les spectateurs et les divisent : les puritains y voient une pantalonnade sur le sexe branchée 'gay', les inconditionnels d'Almodovar préfèrent aimer tout en souhaitant quand même un prochain film meilleur, et ceux qui y voient comme moi un joyeux moment de cinéma et rien de plus, aiment sans condition particulière. C'est moins que d'habitude, mais c'est tellement plus que d'habitude ! Et moi, j'aime bien le plus !

24 mars 2013

La Religieuse

La Religieuse

D'abord il y a ces petites envolées d'hirondelles blanches et noires fort joliment synchronisées, gracieuses silhouettes féminines anachroniques surgies d'une époque révolue où l'on plaçait les cadets dans les ordres, où le fanatisme religieux amenait à des abus, désuet tout cela, académique, dépassé. Vite dit, vite écrit, vite rayé, car résonne toujours le cri des femmes martyrisées sous leurs voiles, dansent encore à Rome les robes rouges masculines avec le même cérémonial d'antan, avec les mêmes idées sectaires, alors film historique ? pas vraiment, film qui trouve un écho dramatique dans notre monde actuel. Le courage de dire non, la recherche de la liberté, sont des sujets intemporels.

L'adaptation au livre de Diderot par Guillaume Nicloux est assez fidèle et on prend plaisir au contact des actrices toutes talentueuses à constater qu'il ne fait pas bon d'être mère supérieure, la première Françoise Lebrun âgée se suicide, la seconde jeune Louise Bourgoin pratique la torture comme dissuasion, quant à la 3ème, Isabelle Huppert la cinquantenaire, elle pratique le harcèlement sexuel sur ses jeunes recrues. L'héroïne Pauline Etienne a la candeur délicieuse et ambiguë de l'enfance, elle aime le Christ le seul mâle qu'il soit permis d'aimer, mais l'immolation imposée à cet époux subi devient rapidement l'insoutenable.

Film qui se termine, comme le livre sur une espérance, celle de pouvoir reprendre une vie choisie.

8 février 2013

Arrêtez moi

Arrêtez moi

Film de Jean Paul Lilienfeld avec Miou-Miou (lieutenant Pontoise), Sophie Marceau (la femme battue), Marc Barbé (le mari qui bat). D'après un roman de Jean Teulé 'Les lois de la gravité'

Le délai de prescription pour un crime est de 10 ans, la veille de cette prescription, une femme vient se dénoncer pour le meurtre de son mari passé alors pour un suicide, une défenestration. L'interrogation menée par Pontoise révèle que cette femme était battue, humiliée quotidiennement. On assiste à un face à face grandiose entre une Miou-Miou au meilleur de sa forme comme toujours, et une Sophie Marceau excellente dans son rôle de femme battue, mais enfin révoltée ce qui est hélàs encore trop rare. Je m'amuse des critiques qui ne la trouvent pas crédible dans son rôle, soit parce qu'elle est trop belle, soit parce que l'image qu'elle véhicule en temps qu'artiste qui fait de la pub pour objets de luxe et qui a souvent des rôles de petite bourgeoise, ne convient pas à ce rôle de femme battue factrice ... incroyable ! la beauté est elle réservée à une classe sociale, la distinction aussi ?  Non, pas plus d'ailleurs que la violence faite aux femmes. Elle a ceci de commun avec la beauté et la classe, qu'elle touche tous les milieux sociaux, classes favorisées comme les autres. Bref, Sophie Marceau est fort crédible dans ce rôle de femme battue. Les dialogues sont assez percutants, notamment dans la seconde partie du film où les 2 protagonistes sortent de leur rôle, pour notre plus grande joie.    

 Bon film d'abord pour la cause qu'il défend, ensuite pour le jeu des actrices.  

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5 février 2013

Django unchained

Film de Quentin Tarantino

django

C'est du grand Tarantino, avec de l'hémoglobine couleur tomate (pas la vraie, celle qui se fige en infâme croûte foncée), avec des trous pleins les peaux noires ou blanches qui éclatent fort joyeusement en splash carmin du plus bel effet, avec des cris de douleur aussi vrais que nature, de la violence certes mais de la violence orientée; les cris des noirs martyrisés justifient les cris des blancs tués à petits feux ... voilà, film jubilatoire où les méchants qui ne sont pas que blancs sont toujours punis, et sévèrement selon leur degré de cruauté. Les paysages sont magnifiques, les musiques du film sont soit style musique des westerns d'antan avec voix à la John William (dans le train sifflera 3 fois), remplacé ici par par Luis Bacalov, soit  des classiques comme Requiem Dies Irae de Verdi, ou Beethoven avec sa fameuse lettre, soit du Morricone, John Legend, Elisa Toffoli et même un mix improbable et convaincant de James Brown et de Tupac Shakim, bref une bande-son où tous les genres se mêlent pour notre bonheur. Il y a bien sûr beaucoup d'humour, de l'absurde souvent, la scène des cagoules ne manque pas d'attrait, au diable l'intellectualisation bien pensante de certains critiques, c'est du spectacle, et c'est du bon.     

1 février 2013

Amitiés Sincères

Amitiés Sincères

Film de Stephan Archinard et de François Prévôt-Leygonie. C'est l'histoire d'un zèbre qui meurt à 15 ans, le coeur éclaté en 2, parait-il. Avec dans le rôle du zèbre, un zèbre, dans celui du maître du zèbre Gérard Lanvin, dans le rôle de ses 2 amis Jean Luc Anglade et Wladimir Yordanoff, dans le rôle de la fille du maître du zèbre Ana Girardot, et dans celui de l'ex épouse Zabou Breitman. Il y a aussi un chien dans son propre rôle. C'est aussi l'histoire d'un homme au caractère entier qui a établi une dictature de la vérité à tout prix, la sienne bien sûr, étriquée et intolérante ce qui oblige son entourage familial et amical à lui mentir. C'est une comédie agréable avec de bons acteurs à voir un jour de pluie non-stop, et c'est bon à prendre.

Une mention spéciale pour les peignoirs-zèbre qui siéent à merveille à Anglade et Yordanoff. Lanvin ne s'y est pas risqué, dommage ! 

28 janvier 2013

Zero Dark thirty

Zero Dark Thirty

Film de Kathryn Bigelow  qui narre la Traque de Ben Laden qui dura 10 ans effectuée entre autres par un agent de la CIA, une belle rousse qui se prénomme Maya jouée par Jessica Chastain. Film qu'encense la critique qui veut y voir une dénonciation de la torture. On parle aussi de réalisme du film ... je ne suis pas sûre que la torture soit aussi aseptisée que le film nous la montre, je ne suis pas sûre que les bombes soient aussi douces que celles que l'on nous montre, il n'y a rien de réaliste dans ce film, hormis, je le reconnais quand même l'assaut de la maison fortifiée de Ben Laden, sans doute le scénario s'accorde t'il  aux faits historiques relatés par les américains, sans doute la grande machine cinématographique du cinéma hollywoodien est au meilleur de sa forme, sobre mais efficace dans ses effets spéciaux, mais au final, ce film ne raconte rien en tout cas pas plus qu'un documentaire qui aurait eu lui le mérite d'être plus explicatif, plus pédagogique, plus complet. Là on assiste à un film froid qui ne passionne pas vraiment, qui se pose les mêmes questions que nous, sans nous éclairer davantage; on peut même se demander si ce parti-pris de neutralité  ne sert pas à amnistier les écarts américains connus lors de la guerre anti terroriste notamment en Afghanistan. Le film commence très fort par la bande-son des victimes des tours et se termine par une autre image forte, la barbe de Ben Laden qui dépasse de sa housse. Entre les 2, une héroïne pas wonder woman pour 2 sous, mais âpre, dure, déterminée à tuer Ben Laden.

Je fais amende honorable, oui, cela m'arrive de plus en plus souvent, je trouve, ce film a  quand même un intérêt, il fait débat, ce qui n'est pas si mal.

26 janvier 2013

Rue Mandar

rue Mandar

Film d'Idit Cebula, actrice, scénariste et réalisatrice, curieux d'ailleurs comme cette jolie femme vouée aux seconds rôles reste pourtant encore une inconnue pour la majeure partie du public, film donc d'Idit Cebula, avec dans le rôle du fils Richard Berry, qui gagne à vieillir, plus séduisant que jamais en cheveux grisonnants, dans le rôle de la fille aînée Emmanuelle Devos une fille au charme fou, et dans celui de la benjamine la délicieuse et enfantine Sandrine Kiberlain, les seconds rôles sont pas mal non plus, une Micheline Presle à la bouche un peu trop botoxée mais savoureuse en vieille dame gentille-un-peu-con (ne faites plus rien à votre bouche, Madame, vous êtes très belle sans cela), un Jackie Berroyer parfait en vieux beauf libidineux, un Lionel Abelanski (acteur que l'on connaît bien sûr, tout en oubliant toujours son nom !) personnage falot dans l'histoire mais coureur à pied fort élégant, dansant même, un Mehdi Nebbou que je ne connaissais pas mais parfait en amoureux rassurant et enfin une petite dernière Emmanuelle Bercot que l'on aimerait voir plus souvent.   

C'est l'histoire d'une famille de 3 enfants, différents, opposés, qui s'engeulent comme savent le faire les familles juives, ou italiennes, ou comme la mienne et beaucoup d'autres, mais qui s'aime quand même, et qui décide à la mort de la mère de ne plus se lâcher. Comédie fort sympathique. 

Las, y en a déjà 2 de partis chez moi, les 2 autres qui restent et moi, on ne se lâche pas, hein ?

C'est décidé, on ne se lâche plus.

22 janvier 2013

Alceste à Bicyclette

Alceste à Bicyclette

Film de Philippe Le Guay avec Fabrice Luchini, Lambert Wilson, et Maya Sansa.

Il s'agit d'un rapport de pouvoir entre 2 hommes, l'un joué par Luchini, Serge comédien de qualité, grincheux qui a choisi de se retirer à l'Ile de Ré désenchanté par les êtres, l'autre joué par Wilson, Gauthier acteur de feuilleton TV, starisé, narcissique et un tantinet ridicule. Gauthier qui veut monter le Misanthrope  propose à Serge de jouer le rôle d'Alceste en alternance avec celui de Philinte. Gauthier souhaite effacer par sa prestation le Misanthrope de Serge. Célimène est présente aussi, la voix roucoulante et charmeuse, Francesca (Maya Sansa) en plein divorce douloureux teste son charme auprès de Serge, mais son corps balance à Gauthier présent au bon moment, Gauthier veut tous les pouvoirs et gagne. Serge à nouveau trahi décide, soit de jouer seul Alceste, soit de se retirer, Gauthier refuse, Serge quitte la scène. Quelques mois plus tard, jour de la première : en une effroyable minute, Gauthier bute sur 'indicible' et perd. Serge sur son île, est Alceste gagnant face à la mer, seul, indiciblement et peut être effroyablement heureux.

Entre le texte de Molière mis en valeur par les 2 comédiens truculents et les dialogues savoureux, il y a mille petits détails qui enchantent, le pardessus et la coiffure de Gauthier, le charme de l'ile de Ré grise et déserte, le visage las de Serge dans la glace, la grâce d'une ingénue qui joue du porno candidement, les mimiques impayables d'une fan de Gauthier etc .. Film exquis à déguster sans modération.    

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