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Mémoire virtuelle d'une ide
20 novembre 2011

Louise Bourgeois

Louise Bourgeois est exposée à Bâle, à la Fondation Beyeler en ce moment. 15 oeuvres  représentées. L'exposition met en scène un dialogue, celui que l'on veut bien entendre ou pas, entre certains artistes comme Giacometti, Warhol, Braque, Léger qui fut l'un de ses professeurs, Picasso, ou Bacon qu'elle considère comme l'un des plus grands peintres de son temps. Pétillante Louise qui reconnaît avoir été influencée par Bacon, aidée par Duchamp quand elle lui parlait, pas folle de la sculpture de Miro, dubitative sur ses dernières peintures abstraites qu'elle juge répétitives et prévisibles. Elle estime qu'il a ainsi cédé à la tentation commerciale, elle pense qu'il a perdu l'authenticité de ses débuts. Sacrée bonne femme qui a pu vivre ses émotions dans et par la sculpture, grâce à son don et qui tient une place originale dans l'histoire de l'art, bien qu'elle disait : 'Je ne m'intéresse pas à l'histoire de l'art. Mon mari l'enseignait, alors j'en ai soupé à la maison!' 

Untitled 2000 untilted 2000

Dans la famille Tapisserie, on demande la grand mère native d'Aubusson, la mère Joséphine qui travaille dans l'atelier de sa mère, le père Louis, paysagiste sans avenir qui commença une collection de statues de plomb que Louise apprit à rafistoler. Louis se mit à chiner dans les campagnes et ramena à Joséphine des tapisseries usagées. Pendant que Joséphine restaurait les tapisseries dans son atelier à Anthony, le père ouvrit une galerie et Louise apprit à dessiner, à coudre. Elle prit ainsi l'habitude de collectionner les tissus. Untitled reprend un thème cher à Louise où chaque coussin est personnage et souvenir, où elle exorcise ainsi la douleur de l'exil.   

Blind leading the blind 1947-1949louise bourgeois

 Emotionnellement, thème sur l'aveuglement : Louise dut s'aveugler devant la maîtresse vivant au foyer; devant la mère qui supportait cette situation et le faisait subir à ses enfants; devant ses rapports difficiles avec son frère et sa soeur (la soeur qui aimait un peu trop les garçons, le frère qu'elle martyrisait un brin) devant le père, qui, lui, était aveugle et sourd à tout ce qui se passait autour de lui ! 

Artistiquement : thème de l'abstraction symbolique où géométrie (Louise aimait cette science) et évocation symbolique des individus soudés mais inéluctablement isolés, se mêlent. Chaque triangle de bois est un personnage et un souvenir douloureux. En 1992, elle dira au sujet de cette oeuvre qu'elle fait référence aux hommes âgés qui vous conduisent à l'abîme. Elle dira aussi avoir pensé au tableau de Bruegel, en évoquant la vague de féminisme aux US, vers 1950, qui engendra une solidarité qui ne se produisait pas à bon escient, et qui ne pouvait que conduire au ravin, les rendant semblables aux aveugles de Bruegel.  

Existe en noir, rouge et noir, et rose chair

 Memling Dawn 1951

M DawnSculpture en bois, comme la précédente, en séquoia, noire, pour éviter dit Louise tout romantisme, toute sentimentalité. Louise doit parler là en son nom, sans doute travaille t'elle ainsi à se détacher de tout ce qui lui fut douleur. On peut y voir ce que l'on y veut, rien, si cela nous convient; on peut y voir uniquement de l'abstraction pure, symbolique de ce que l'on veut y mettre. Cela sert à ça, un symbole non ? On peut y voir aussi comme Louise, un symbole de la solitude de l'individu, au sein même d'un groupe, familial y compris. 

 

 

 

Red Fragmented Figure 1953Louise Bourgeois

Louise dit : Le rouge est l'affirmation à tout prix - sans tenir compte des dangers du combat -, de la contradiction, de l'agression. Il symbolise l'intensité des émotions impliquées

Louise dit : Au début des années 50, j'étais moins préoccupée par la sculpture que par la re-création d'un passé dont je ne pouvais me passer, et c'était aussi un moyen de le contrôler, ce passé. 

 

 

 

 

 

Quarantania 1947-1953

1947-1953Fait partie, comme les oeuvres citées ci-dessus de la série des 'Personages'. Le groupe ici représente la famille de Louise, son mari américain et ses 3 garçons. Elle, c'est celle qui porte les enfants, les 3 petits fardeaux. Louise dira au sujet des enfants :' Je suis contre les enfants et en même temps je pense que c'est ce qu'il y a de plus beau au monde. Elle dira aussi ' les enfants nous coûtent des fardeaux de larmes'. Selon Louise, la mère est double, bonne et mauvaise  à la fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Femme couteau 1982Marbre rose

A ce sujet, Louise dit : 'Incarne l'ambivalence de la femme la destruction et la séduction. La femme se change en lame car elle a peur, elle est sur la défensive'. Louise reconnaît que l'homme est aussi vulnérable, et que d'une certaine façon, 'nous sommes tous homme-femme'. 

 

Janus fleuri 1968

1968Fait référence à la polarité qui nous habite : révolte-violence et  besoin de paix avec soi même et les autres. On peut y voir aussi, un substitut possible à la sexualité qui pour Louise est une finalité, une fonction, alors que l'érotisme est une ouverture au rêve partagé ou isolé, à une émotion. On peut y voir aussi la symbolique de notre ambivalence, nous sommes masculin-féminin, homme-femme, sexe masculin-féminin.Et fort prosaïquement on ne peut y voir que 2 sexes masculins, et 2 sexes féminins. 

 

 

 

 Passage dangereux 1997

Fait partie de la série des Cells.  A propose des Cellules, Louise dit :' C'est un désir de séparer les choses. Lorsqu'on a un problème, la façon d'y trouver une solution peut être d'en séparer les éléments avec un esprit analytique. Les cellules peuvent séparer et unifier. Chaque cellule a un sujet spécifique. Les cellules représentent différentes sortes de douleurs''. Les cellules sont une réplique de la maison familiale, des problèmes familiaux  mis en scène, emprisonnés dans des cages, enfin dépassés. passage dangereux 

Maman 1999

L'une tisse sa toile, l'autre tisse sa tapisserie. Les 2 sont protectrices. Les 2 peuvent effrayer.1999 Un symbole d'une féminité harmonieuse dans son imperfection acceptée.

 

The Insomnia Drawings 1994-1995

Il y a aussi quelques dessins, des mots, des phrases.. Louise a commencé à écrire à l'âge de 12 ans. Louise écrivait ses réflexions personnelles et dessinait, la nuit durant ses insomnies. Les dessins pour elle sont des idées bleues, roses, des idées qui passent et puis dit elle - ' d'un dessin on fait une peinture, et de la peinture on fait des sculptures, parce que la sculpture, c'est la seule chose qui me libère. Peut être que ce qu'il y aurait de mieux que la sculpture, ce serait de vraies personnes.' Louise a t'elle trouvé, un jour, une vraie personne ?

Mot de la fin par Louise Bourgeois :

'Il faut toujours prendre avec prudence ce que dit un artiste..... L'apparence de mes sculptures est abstraite, et pour le spectateur elles peuvent ne pas ressembler du tout à des figures. Elles sont l'expression, en termes abstraits, d'émotions et d'états de conscience.

Adaptation libre de ma part autour de certaines des oeuvres exposées à Bâle, fondation Beyeler,  inspirée ou extraite du recueil  des écrits et entretiens 1923-2000 de Louise Bourgeois, réunis et présentés par Marie-Laure Bernadac et Hans-Ulrich Obrist. Édition Daniel Lelong. Les extraits du livre sont soulignés.

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11 octobre 2011

Yayoi Kusama

Originellement, chez Dame Kusama née au Japon en 1929, le monde a dû commencer Yayoi Kusama 1968par un pois, ce qui n'est pas entièrement faux, si l'on fait référence à l'origine d'un être humain : un ovocyte, et un spermatozoïde. Dans l'oeuvre de Yayoi Kusama , la femme est ovocyte, ronde, l'homme lui est phallus multiple.  No 1956

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les phallus en toile, mous, s'accumulent sur des canapés, des fauteuils, dans une barque, dans des chaussures de femme

Accumulation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ces pois sont récurrents dans son oeuvre et l'accompagnent , mêlées à d'autres formes inquiétantes, sinueuses nées de ses hallucinations qui envahissent son espace..

Yellow Tree

 

 

 

 

 

 

 

Ils seront ces pois, petits poiDots obsession infinity mirrored roomnts invasifs sur de longues toiles, monochromes lorsqu'elle arrive à New York  en 1957, puis dans sa période psychédélique, fort agitée, elle peindra des pois sur des corps nus, et se mettra elle même en scène. Puis jeunesse passée, assagie, elle créera en 1998 des espaces d'immersion totale dans des univers de pois multipliés par des miroirs.

 

  

 

 

2010

 

Ses peintures actuelles, sont des grandes toiles, richement colorées avec des yeux, des profils de visage à la Cocteau, et des petites cellules remplies de pois. 

On dit qu'elle en fait encore quotidiennement, elle vit dans un établissement de soins et peint chaque jour.

 

 Cette femme là a un parcours peu commun, une vie originale, un psychisme hors normes, mais son esprit créatif nous ouvre des horizons différents, loin des shémas classiques. Voilà, cette artiste là ouvre des portes ...  

My Flowerbed 1962 Des ressorts de lit habillés pour le matelas et des gants de coton peints en ciel de lit. Drôle de lit pour une drôle de femme.

L'exposition commence et finit par la lumière, ludiquement, pour ne pas trop effrayer !! ses angoisses pourraient être les nôtresJ'm Here, but Nothing, et l'angoisse de disparaître se traduit par son obsession de laisser partout l'empreinte de ses pois. Avec les jeux de  lumière, elle a raison, c'est plus gai, nettement plus gai.     

Lucioles

5 octobre 2011

Zaha Hadid Architecte

Née en 1950, en Irak,  architecte, a fait ses études à Londres .zaha_hadid_

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Construit en 2007 pour Chanel  le musée d'art mobile  (puzzle de 700 pièces)  conçu par Zaha Hadid, initialement à la gloire du sac Chanel 2-55 s'est installé successivement à Hong Kong, Tokyo et New York. En 2009 la crise financière a fait remiser cette petite merveille  dans des conteneurs au Havre, en attendant des jours meilleurs. C'est à Dominique Baudis, président de l'Institut du Monde Arabe, que l'on doit ce réveil de ce musée au Havre dormant. Chanel en a fait don à l'IMA.

Façade Jean Novel IMA

 

 

 

 Devant la façade sud de l'IMA aux 240 moucharabiehs, créée par Jean Nouvel, se love avec harmonie cette architecture  ovoïde et racée.  

 

 

Musée d'art mobile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première exposition consacrée à Zaha Hadid, sous forme de maquettes, prototypes, films. 

Un peu trop pointus, peut être les commentaires, pourtant nécessaires pour une ignare de ma trempe en architecture, mais la structure aérienne, l'atmosphère ouatée d'un cocon (un mien-ami-ver-à-soie m'a confié qu'il en ferait bien son cocon, si, si ... ) se suffisent à elles même. Au plaisir, donc de revenir dans cet espace, destiné à devenir  lieu d'exposition  de la création contemporaine arabe.   Ecran et maquettesvestiaire

 Plafond de l'atrium

4 septembre 2011

Maria ou Marthe Bonnard

Je suis née hors des liens sacrés du mariage, ma mère m'a nommée Marthe, et mon père, un vieil original, aristocrate italien, amoureux fou de ma mère se disait de la famille de Méligny. J'ai 16 ans et je suis orpheline. Enfin, c'est ma carte de visite quand je rencontre Bonnard.

Nu 1930

Marthe et fleuriste en fleurs artificielles je suis. Je n'en suis pas à mon premier mensonge, mais celui là, énorme, que je fais à Pierre sera le dernier, c'est promis. Nous sommes en 1893, il a 26 ans, il est peintre et de famille suffisamment honorable pour que je m'en contente toute une vie.

C'est mon choix, c'est ma vie.

Bien sûr, cela ne sera pas sans conséquence, ni dans notre couple, ni dans mes relations aux autres. Sauvage j'étais, sauvage je resterai. Mais Pierre se consacrera, à la maturité, presque exclusivement à son art. Il aura de rares mais fidèles amis, et ce ne sera pas grâce à moi. Le seul bonheur de Pierre passera par la couleur, bonheur inaccessible, qu'il cherchera toujours à approcher sans jamais l'atteindre. Il me représentera environ 350 fois, souvent nue, quelquefois bien présente, d'autres fois estompée dans la couleur, cachée dans le décor, souvent absente mais... toujours là.

 

Bien sûr, il aima d'autres femmes plus belles que moi, plus intelligentes que moi, mais voilà, telle que j'étais, femme enfant, femme peureuse, femme fragile, je lui plus quand même;  avec le temps, il n'aima plus la femme que je devins, mais il aima toujours le modèle. Il eut ses mensonges, et moi j'eus les miens.

  On m'a dit tuberculeuse, psychotique, dépressive ... je n'étais que solitaire, un peu fragile, un peu spasmophile, un peu hypocondriaque, un peu asthmatique, un peu maniaque, et terriblement inquiète, toujours.  Des Nus dans la baignoire, celui là est mon préféré, les lumières chaudes, joyeuses et changeantes sous la verrière du MAM mettent en valeur mon corps rose, le temps qui passe s'est arrêté,  au soleil et dans un bonheur sans fin.

Bonnard 

Maintenant je suis rassurée, et pour l'éternité,

La salle à manger au Cannet 1932

 

 

Marthe Bonnard.

    

3 septembre 2011

Capalbio et Niki

Une petite mise en bouche avant l'essentiel ...

Capalbio c'est dans le sud est de la Toscane, dans une région que l'on nomme la Maremme, un peu sauvage, où les Etrusques ont laissé des sites, où Niki de Saint Phalle a trouvé son lieu pour son jardin extraordinaire, à 6 km de ce petit village médiéval sur colline.

Une Nana vous accueille; de face, de dos, elle est superbe. La Nana c'est un hymne à la féminité positive, c'est un hymne à la déesse mère Gaïa, c'est une Vénus pseudo paléolithique aux formes certes rebondies, mais harmonieuses chez Niki. La Nana, c'est un hymne à la vie, joyeux et libéré enfin.

Elle est noire, elle est ronde, elle est libre.

NanaFontaine

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1 août 2011

Louise Abbéma

Louise AbbémaDescendante de Louis XV par relation illégitime, Louise est née à Étampes en 1853 où son père le vicomte Abbéma était chef de gare. Elle s'oriente rapidement vers une carrière d'artiste. Elle fut l'élève de  Charles Chaplin 1825-1891, artiste officiel du second empire, en compagnie de  Mary Cassatt 1844-1926 et de Madeleine Lemaire 1845-1928. Elle fréquenta aussi l'atelier de Dames de Jean Jacques Henner 1829-1905 et de Carolus-Duran 1837-1917.    

Louise fut l'une des portraitistes principales de Sarah Bernhardt 1844-1923. Leur relation amicalo-amoureuse dura jusqu'à la mort de Sarah qui se maria 2 fois et eut 1923de nombreux amants.

Voici une des dernières photos de Sarah avec pour dédicace :

A Louise Abbéma son amie d'hier et d'aujourd'hui et bientôt de l'au delà.

Sarah devait mourir quelques semaines plus tard.

 

Le petit musée d'Etampes, un peu étriqué dans ses locaux, nous présente quelques oeuvres de Louise qui outre des portraits se distinguera dans des illustrations, des panneaux décoratifs, des dessins publicitaires. Elle participera aussi à des magazines d'art.

portrait de Mme B -1911-

Sarah Bernhardt dans le rôle d'Adrienne Lecouvreur vers 1884-1887    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une promesse d'un musée dans d'autres locaux pour les années à venir, est envisagée. 

Louise Abbéma, est restée classique dans sa peinture, sans esprit créatif, mais elle mérite, comme ses rares consoeurs de l'époque un coup de chapeau. Elles ont ouvert la porte des Arts aux femmes. 

 

6 juin 2011

Niki

Cimetière de Montparnasse

Rencontre avec un drôle d'oiseau,IMG_0693

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            IMG_0698                                                                                    avec des pattes à la Tinguely,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et une tête et des ailes à la Saint Phalle

 

IMG_0704

pour un ami Jean Jacques en 1998.

Chat, sur son séant, bien à l'aise, sur la tombe de Ricardo Menon, assistant de Niki. 1952-1989

 

IMG_0687IMG_0683

 

10 mai 2011

Berthe Morisot

Fascinante cette femme.

Elle sert de modèle au sculpteur Aimé Millet ami de la famille Morisot.

Elle offre au passant qui ne la remarque pas au 14 quai de la Mégisserie son beau visage de profil.

Bien sûr on y reviendra.IMG_0285

 

10 janvier 2011

Andrée Putman

Un peu décevante cette exposition sponsorisée entre autres par nespresso, c'est comme Georges, beau et chic, Klasse et sobre, en damier noir et blanc, mais cela manque de peps, de gouaille, d'humanité, de vie quoi !

Tout est lisse et froid et aussi glaçant que du marbre. Cette exposition ressemble à une pierre tombale chic, klasse, sobre, mais cela reste quand même une pierre tombale.

Il me semble que l'on a voulu habiller la Dame chic, klasse, et raffinée en dame chic, klasse et raffinée. Il y avait autre chose en dessous. Son regard tour à tour hautain, pétillant, glacial, malicieux, nous laisse sur notre faim.

Mais c'était peut être le but !

30 novembre 2010

Louise Bourgeois

lbÉtonnante cette femme là, par sa juvénile longévité déjà, et surtout par sa propension tenace et durable de donner une dimension à ses souffrances, dimension extra ordinaire, dimension qui fait sortir du monde familial et personnel cette souffrance pour atteindre l'universelle et originelle souffrance féminine.

Alors pour connaître cette femme là, il faut y aller modérément, à petites doses pour que rien ne puisse vous échapper.

L'aborder par le biais de Balzac, dans sa maison musée, par l'intermédiaire de l'une de ses héroïnes Eugénie Grandet est un bon départ. Les oeuvres peu nombreuses sont comme Eugénie, modestes, non tapageuses, un brin décevantes, voire fades comme le fut son inféconde vie et finalement assez éloignées de l'art imaginatif de Louise : Quelques gouaches, des tableaux broderies, perlées, cloutées, boutonnées, fleuries ... Louise Bourgeois trouva un très, très léger écho à ses souffrances dans la vie d'Eugénie avec comme point commun la figure paternelle qui fut anéantissement de vie  chez Eugénie et déclenchement d'une vie artistique chez Louise. N'oublions pas que rien n'étant ni simple  ni acquis, se cache derrière Eugénie un homme, son créateur Balzac et que la souffrance n'a pas de .... sexe. Ouf, je m'en sors bien !

Eugénie, gouache de Louise Bourgeoislouise_B

 

En ce qui concerne Louise Bourgeois, j'y reviendrai quand il y aura matière.   

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