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Mémoire virtuelle d'une ide

14 novembre 2010

L'an Mil en vrac et en gros

Exit les Carolingiens, Hugues Capet fonde la dynastie capétienne en 987. Les invasions ont chassé les riches des villes qui se sont retirés dans leur domaine campagnard et qui en 2 ou 3 générations, vont y perdre leur vernis social et culturel .... La nature rustique reprend ses droits ! Chez les miséreux, la famine domine, l'outillage encore débutant ne permet pas une culture des terres suffisante, seule la forêt pourvoyeuse en bois, cire, miel, baies et gibier nourrit également le bétail. Les céréales en bouillie constituent l'essentiel de l'alimentation chez les pauvres.

Hugues Capet est roi de France mais n'est vraiment un chef qu'autour de Paris et d'Orléans, pour les autres circonscriptions, un comte siège, il tient cette fonction par héritage ainsi que la dotation foncière. Pierre Charbonnier dans son 'Histoire de l'Auvergne' cite qu'à cette époque, en ce qui concerne l'Auvergne, il y avait 3 autorités sous le roi, le duc d'Acquitaine, le comte d'Auvergne, et un seigneur châtelain, par château, et vu que les châteaux pullulaient, les seigneurs aussi forcément !! Une forte aristocratie foncière s'est ainsi constituée; une puissance religieuse existe aussi dans les cités par les évêchés, les monastères que les aumônes des grands et des petits ont dotés. La France de l'an mil a ses esclaves : les serfs qui appartiennent à leurs seigneurs. Les paysans, eux ont des terrains en concession permanente et versent une rente aux seigneurs, ils leur fournissent les produits de la terre. L'aristocratie échappe à la disette et au travail. Le commerce existe par les foires, l'usage de la monnaie reste limité, et le troc est utilisé largement. Les conflits armés entre seigneurs étaient monnaie courante.

La culture est devenue le monopole des dignitaires du clergé. L'évangélisation qui dure depuis 7 siècles a solidifié l'église. L'évêque riche en terres est tout puissant spirituellement sur le clergé et sur les laïcs, son arme est l'excommunication. Il est secondé par une équipe de clercs qui constituent le chapître, les chanoines qui possèdent un patrimoine foncier particulier, distinct de la dotation épiscopale surveillent le clergé rural : des petites églises annexes campagnardes, propriétes du seigneur sont pour la plus part d'anciens oratoires privés et ont des desservants souvent rustres issus du milieu serf ou paysan, à la solde du seigneur.

Les moines à la différence des clercs ne s'occupent pas des âmes, mais de leur salut propre. Ces monastères sont prospères, les riches s'y retirent dans leur vieillesse, y placent des membres de leur famille. Ils payent à la communauté de substantielles aumônes en terres principalement. Les abbayes sont souvent des fondations privées intégrées dans le patrimoine d'une famille : les moines choisissent un abbé agréé par les seigneurs qui parfois eux même revêtent sans quitter leur style de vie la dignité abbatiale. Les seigneurs ont ainsi une influence pesante sur les ecclésiastiques.

En 910 le fondateur de Cluny change la donne en instaurant l'élection des hauts dignitaires en dehors de toute intervention extérieure donc seigneuriale.

Robert de Turlande naît en 1001, cadet, il rentre dans les ordres et officie à Brioude. Insatisfait, il fait le choix de se retirer du monde et choisit de vivre en ermite. Il s'installe un peu plus tard dans le Livradois près de la Dore et de la Senouire sur un petit mont et fonde la Casa Dei, l'abbaye de la Chaise Dieu en 1043. Une dizaine d'années plus tard Robert fonde un monastère pour femmes et choisit dans la vallée de la Senouire un village nommé Comps. Ce n'est qu'à la fin du 15ième siècle que Comps deviendra par autorisation royale 'Vallis Dei', soit Lavaudieu.

Les dames de Lavaudieu sont nées au monde religieux.

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21 octobre 2010

Luxure et Chasteté

 Sur ma colonne de Lavaudieu, P1060295je vous contemple, touristes égarés depuis maintenant 10 siècles.

On me nomme Luxure. J'allaite deux salamandres.

On me dit chimère, car je suis monstrueuse, je représente l'ambivalence Bien-Mal.

Symbole du feu, la salamandre lutte contre les forces du mal. Elle est considérée, aussi, comme un symbole de la pureté.

Suis je sauvée du mal par le bien, sauvée de la luxure par les salamandres qui symboliseraient alors la foi toujours rédemptrice ... Suis je expiatoire alors, ou inspiratrice de la chasteté.

 

Qui suis je vraiment ?

16 octobre 2010

Prades

Énorme coulée de lave sur 90 m de hauteur, la roche Servière est connueaff_prades__2_

plus simplement sous le nom de rocher de Prades.

Le temps d'un week end d'Octobre, ce rocher est devenu rocher d'écriture et a abrité un festival du livre pour la 2ième année consécutive.

28 écrivains exposaient :

Entre autres :

Une BD sur la Bête du Gévaudan par Jean Claude Bourret, où l'on nous signale que le mystère du monstre est enfin dévoilé ! heu, peut on encore apprendre des faits inédits sur le sujet ?

c'est là que réside le mystère !

Frédéric Lacombat, paléontologue fort en vogue cet été en Haute Loire, on a jamais autant parlé des volcans et des mammouths laineux ou pas, et c'est tant mieux, car on aime bien.

Des écrivains du terroir comme Edmond Bordes 'Le faucheur de Cézallier'; Albert Ducloz ' Les larmes de Chanteuges'; Alfred Lenglet'Les vignes de l'aïeul'.

Des écrivains de tout genre pêle-mêle, 'historique, policier, ésotérique, science fiction,poétique' :

Dario Alcide, Christian Plantin, Bernard Astruc, Renaud Benoist, Chantal Dupuy-Dunier, Gadi Messaoud, Muriel Elherma, Bernard Lyonnet, Nathalie Piccand, Denis Langlois, Bernard Rieu, Liliane Godat, Benoît Legendre, Irina Dopont, Monique Lucchini.

Et pour finir, un livre de la flore en Haute Loire de Maryse Tort qui est typiquement le genre de livre que je répugne à acheter, alors qu'il serait fort utile pour combler ma sidérale ignorance sur le sujet.

On a tous un genre de livre qu'on répugne à acheter, très bêtement, non ?

15 septembre 2010

Hyènes encore ...

Ce n'est pas dans une grotte qu'il faut chercher mais dans les coupes de terrains qui mettent en évidence les couches géologiques.

Bon, l'écossais, qui passait et par St Privat, et par hasard (?) en compagnie de son épouse, donc l'écossais découvreur de hyène s'en est allé avec une bonne partie de la hyène en Écosse, ne reste qu'un tout petit bout de mâchoire que conserve le musée Crozatier y compris quand même quelques restes de bison, mammouth. Sommes allés un soir écouter un charmant paléontologue F. Lacombat qui est resté amusément mystérieux sur le lieu de la découverte, entre la ferme B et le pont du diable, ce qui laisse un vaste champ de recherche ... Sachez cependant que plusieurs coulées de laves de type strombolien (explosion) se sont amoncelées les unes sur les autres, séparées par des sols qui ont cuit au contact de la coulée et qui ont ainsi pris une couleur rouge. Dans certains fossés aux alentours du cimetière de St Privat d'Allier on peut ainsi recenser jusqu'à 3 couches de laves successives. Tels des mini Pompéis, les scories ont enseveli la fameuse accumulation osseuse de la hyène géante .. je suppose que le lieu doit être protégé, ce qui parait bien normal afin d'éviter que tout à chacun ne joue au paléontologue, sur ce rien ne vous empêche quand vous voyez ce type de terrain d'aller gratter délicatement bien sûr, à la recherche d'un fossile ... et d'avertir les autorités compétentes en cas de découverte osseuse.

P1060166

17 août 2010

Poutès

On ne s'en lasse pas

poutes2

du barrage de Poutès, route de St Didier à Alleyras, un petit article glané sur la revue Massif Central ...

 

D'accord, c'est illisible. Je vous la fais brève !!!

Aucune décision en ce qui concerne un possible démantèlement.

en gros ils réfléchissent ...

Le barrage de Poutès représenterait un faible enjeu énergétique. Le seul enjeu serait l'impact financier sur les collectivités locales que représenterait le démantèlement. Et n'oublions pas naturellement les saumons qui pourraient ainsi remonter l'Allier, sans mourir bêtement sur l'obstacle que représente le foutu barrage et pondre ainsi leurs oeufs en toute quiétude.

Vous dites, mes petites chéries ? que peu vous chaut* le barrage de Poutès ?

je vous donnerai quand même la suite, non mais.

*du verbe chaloir "s'échauffer pour, avoir de l'intérêt'.

 

 

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6 août 2010

6 Août 2010

Passé, solitairement, en compagnie du maxillaire énigmatique de la hyène, au musée Crozatier au Puy. On a le même âge ou presque !!!! Moi qui aime le décalé, ai donc été servie.

Silence de l'ange, pas même un salut. Tant pis, l'ange, ce sera quand tu veux !

Le père de l'ange se marre dans son coin, il a toujours été un peu trop çui-là, parfois ... et en ce moment il est carrément trop.

N'est il pas ?

18 juin 2010

L'hyène de Saint Privat

La bête du Gévaudan n'est point restée dans cet univers où un plaisantin l'avait peinturluréhy_nese en jaune, au reste, rappelons qu'elle n'est jamais venue à St Privat d'Allier ni dans ses proches environs. Elle s'en est allée, donc à Langogne, dixit Nelly

Qu'à cela ne tienne, j'ai trouvé une autre bête, enfin ce n'est pas moi, mais un certain Docteur Hibbert (mais non mes chers petits, ce n'est pas celui des Simpson !), écossais chercheur, qui découvrit en 1828 sur la commune de Saint Privat d'Allier des restes de grands mammifères, soit les restes de mammouth méridional, de bison, hippopotame, cheval gracile, le tout auprès de quelques fragments d'une hyène, puissant charognard qui aurait ainsi constitué son garde manger. Les scientifiques le nomment accumulation osseuse. Mais une question se pose, où diable se situe cette découverte ? je suis sûre que vous attendez, avides, la réponse. A ce jour, je suis en recherche ! Si vous savez où, lecteurs, n'hésitez pas à me renseigner.

Ce n'est point à la grotte de Béraud, près de Monistrol, ni à la grotte de Boudignon, ni à la grotte du Treuil mais zou ?

A suivre ....

14 juin 2010

Le monde de Rose

Vieillir sans être vieux relève bien sûr d'une certaine utopie, mais relative et discutable.

Je relis un livre de Marie de Hennezel sur le sujet qui peut donner quelques directions. Sur la maladie d'Alzheimer, elle cite le psychiatre Jean Maisondieu qui suggère que cette maladie serait "un cri, un refus, une sorte de suicide social et intellectuel". Une psychothérapeute Aude Zeller a une thèse à ce sujet citée par Marie de Hennezel " Lorsque la dégénérescence fait régresser le vieillard déficient à un état de dépendance semblable à celle du tout petit enfant, cela lui permet de réintégrer une organisation mentale dans laquelle la peur de la mort n'avait aucune existence." Et elle ajoute ce qui me semble le plus important pour nous les accompagnants involontaires et impuissants de ce long et difficile chemin , je la cite toujours " Le comprendre peut permettre à l'entourage d'accompagner cette régression potentiellement porteuse de sens, au delà de l'absurde.

 

Marie de Hennezel

La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller

 

chez Robert Lafont

Nonobstant les raisons neurologiques dûes à une dégénérescence des cellules nerveuses qui sans nul doute frappent n'importe qui, j'aime penser qu'un certain style de vie, une approche différente de la maturité font reculer ou tout au moins minimisent ce naufrage qu'est cette maladie.

J'ai donc choisi d'accompagner Rose dans son retour aux sources, de cheminer à son pas, pour garder le contact avec elle.

Ce que l'on ne peut changer, on l'accepte et on entre dans un autre monde.

14 mai 2010

Noire de Bains

Balade de 16 km à la recherche des noires de Bains... les Néiras qui seraient au Vélay ce que le Panda est aux espèces à faible effectif et c'est quoi allez vous me dire ce que représente le Panda ? et bien ni plus ni moins qu'un symbole de protection de l'espèce animale qui plus est mondial, c'est dire l'importance symbolique du Panda et bien la Neira c'est la même chose, en plus petit, c'est le symbole du Vélay, symbole de la Biodiversité animale pour les amateurs de néiras. ET ouaiiis !

Et mes vaches à moi, celles de mon enfance, aux longs yeux en amande, si fines aux longues cornes et bien elles ont disparu ... espèce abandonnée car ni laitière ni bouchère !!! elles étaient seulement belles, et ce n'est ni suffisant ni nécessaire pour une vache. 

P1040367

 

Avons trouvé une blonde du Vélay, fort avenante

 

 

 

et une brebis commune et blanche esseulée, symbole elle du désespoir, qui avait perdu son troupeau, si désespérée qu'elle m'aurait prise comme mère d'adoption si j'avais voulu, mais de noire, n'en avons point trouvée.

2 orages nous nous sommes offerts, et avons saucissonné sous un petit abri de grange à Fay.

Balade qui part de Bains, prendre la route en direction de la garde du Moutet en chemin une ancienne carrière devenue champ de tir

P1040352

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

On fait ensuite le tour du Pey vey, puis Fay ....., on revient par Cordes (suivre la balade n°4 du guide référence p430)

Balade facile à faire, avec enfants qui ne rechignent pas à marcher, que des chemins, à traverser 2 ou 3 routes. Ceux qui aiment les fleurs seront servis aussi .. et l'on voit des roselières aussi. Des noms de villages rigolos Boeufs, Farigoules fort joliment restaurés ' mais où sont donc nos villages d'antan où l'on sentait fumier et bouses de vaches ?'

Et qui sait les plus chanceux en verront peut être des noires ...

Je sens votre curiosité avivée (sic), alors un site où vous en verrez, c'est sûr :

http://brebis-noire-gaec-combe-azou.org/  

12 mai 2010

Couleur des thés - Le Puy en Vélay

Petit restaurant tenu par de charmantes jeunes femmes ...

Cuisine simple à petit prix aux saveurs délicates.

Viognier à déguster frais sans autre prétention que de plaire, non, ce n'est pas un Condrieu, certes mais un petit vin qui vient de Ruoms en Ardèche un peu moins goûteux, un peu moins onéreux.

Tartes maison délicieuses.

Au puy, 7 rue Porte Aiguière.

Penser à retenir car fort prisé par les Ponots travailleurs.

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