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Mémoire virtuelle d'une ide
11 octobre 2011

Yayoi Kusama

Originellement, chez Dame Kusama née au Japon en 1929, le monde a dû commencer Yayoi Kusama 1968par un pois, ce qui n'est pas entièrement faux, si l'on fait référence à l'origine d'un être humain : un ovocyte, et un spermatozoïde. Dans l'oeuvre de Yayoi Kusama , la femme est ovocyte, ronde, l'homme lui est phallus multiple.  No 1956

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les phallus en toile, mous, s'accumulent sur des canapés, des fauteuils, dans une barque, dans des chaussures de femme

Accumulation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ces pois sont récurrents dans son oeuvre et l'accompagnent , mêlées à d'autres formes inquiétantes, sinueuses nées de ses hallucinations qui envahissent son espace..

Yellow Tree

 

 

 

 

 

 

 

Ils seront ces pois, petits poiDots obsession infinity mirrored roomnts invasifs sur de longues toiles, monochromes lorsqu'elle arrive à New York  en 1957, puis dans sa période psychédélique, fort agitée, elle peindra des pois sur des corps nus, et se mettra elle même en scène. Puis jeunesse passée, assagie, elle créera en 1998 des espaces d'immersion totale dans des univers de pois multipliés par des miroirs.

 

  

 

 

2010

 

Ses peintures actuelles, sont des grandes toiles, richement colorées avec des yeux, des profils de visage à la Cocteau, et des petites cellules remplies de pois. 

On dit qu'elle en fait encore quotidiennement, elle vit dans un établissement de soins et peint chaque jour.

 

 Cette femme là a un parcours peu commun, une vie originale, un psychisme hors normes, mais son esprit créatif nous ouvre des horizons différents, loin des shémas classiques. Voilà, cette artiste là ouvre des portes ...  

My Flowerbed 1962 Des ressorts de lit habillés pour le matelas et des gants de coton peints en ciel de lit. Drôle de lit pour une drôle de femme.

L'exposition commence et finit par la lumière, ludiquement, pour ne pas trop effrayer !! ses angoisses pourraient être les nôtresJ'm Here, but Nothing, et l'angoisse de disparaître se traduit par son obsession de laisser partout l'empreinte de ses pois. Avec les jeux de  lumière, elle a raison, c'est plus gai, nettement plus gai.     

Lucioles

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